Résumé:
L’objectif de cette recherche est de préciser l’influence de la nationalité et plus largement de la culture au sein d’un groupe sportif, dans le recours à la superstition. Cette étude de cas analyse l’attachement à ces croyances de l’ensemble des membres d’une équipe féminine professionnelle de volleyball réunissant des joueuses de différentes nationalités. Une méthode couplant quantitatif et qualitatif (questionnaires, sociométrie et entretiens) de manière complémentaire permet de rendre compte de la complexité du phénomène superstitieux. Les résultats montrent que certaines constructions culturelles sont au centre des croyances. La socialisation primaire apparaît la plus déterminante pour ce qui est de l’adoption de rituels, à travers l’éducation familiale. In fine, trois profils superstitieux émergent en lien avec les nationalités.
Référence:
Manon ELUERE, Stéphane HEAS, « Superstitions, cultures et sports, entre croyances et rationalisations. Le cas exploratoire d’une équipe féminine professionnelle de volleyball en France », Les Cahiers Internationaux de Psychologie Sociale, 2017/1 (Numéro 113), p. 25-55.