Premières lignes:
Ostie, port de Rome, offre une documentation abondante à l’historien qui s’intéresse à la vie religieuse d’une cité antique Une bonne partie de la ville a en effet été fouillée, livrant son lot de vestiges et d’inscriptions. Il est ainsi possible de reconstituer assez précisément le paysage religieux de la cité portuaire, depuis le dernier siècle avant notre ère jusqu’à l’abandon définitif de la ville au début du IXe siècle. Sont attestés une vingtaine de lieux de culte publics, édifiés entre le Ier siècle av. J.-C. et le IIIe siècle apr. J.-C., mais aussi plusieurs dizaines de temples ou de chapelles relevant des sacra priuata : de collèges ayant pignon sur rue, d’associations professionnelles se réunissant sur leur lieu de travail ou d’associations de voisinage partageant un lieu de culte dans la cour de leur insula.
Référence:
Françoise VAN HAEPEREN, « Fin des temples et fin des cultes à Ostie : une histoire complexe », Revue de l'histoire des religions, 2018/2 (Tome 235), p. 233-253.