Résumé:
Jusqu’à la fin des années 1990, le discours économique porté par l’islam politique turc se caractérisait par son antilibéralisme. En acceptant l’économie de marché et en se faisant le porte-parole des « tigres anatoliens », l’AKP a donc incarné une rupture idéologique avec ses prédécesseurs islamistes. Toutefois, l’hétérogénéité de sa base électorale oblige ce parti à maintenir une ambivalence discursive sur l’UE et la globalisation.
Référence:
Max-Valentin ROBERT, « Le Tesbih et l’iPhone : islam politique et libéralisme en Turquie », Politique étrangère, 2017/1 (Printemps), p. 117-127.