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Les laboratoires

CECILLE

Centre d’études en civilisations, langues et lettres étrangères (CECILLE)
Axe 3 Études pratiques des religions

EA 4074
Université de Lille
Adresse : Université de Lille - SHS - Domaine universitaire Pont de Bois - 59653 Villeneuve d’Ascq Cedex - France
Courrier électronique : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Téléphone : 03.20.41.60.93.
Site Internet : En cours de construction

Directeur du laboratoire :
Constantin BOBAS
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Interlocuteur auprès du GIS :
Christophe BATSCH, responsable de l’axe 3,
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Périodes

Antiquité, Moyen-âge, Renaissance, Époque moderne, Époque contemporaine

 Zones géographiques

Non précisé

Disciplines

Anthropologie, histoire, histoire des idées, sociologie, critique textuelle, littérature

 

  • Présentation de l'axe 3 du Laboratoire CECILLE

    Les religions constituent des phénomènes sociaux susceptibles d’être étudiés et analysés avec les outils des sciences humaines : sociologie, histoire, anthropologie etc. Ce travail avait été entamé en leur temps par les travaux d’Émile Durckheim, Marcel Mauss, Henri Hubert, Maurice Halbwachs etc. dont nous nous réclamons. Aux yeux de la recherche scientifique, il n’existe pas de « fait religieux » mais un ensemble de phénomènes sociaux, regroupés généralement sous l’appellation de « religion » et dont il convient de prendre la mesure, de fixer les limites et de formuler la définition.

    Ces outils et disciplines des sciences humaines doivent être capable de rendre compte de toutes les formes de manifestations et d’expressions religieuses, sans qu’il y ait lieu d’établir des différences a priori entre les époques, les régions géographiques ou les sociétés concernées. De même doit-on envisager toutes les formes d’activité religieuse, sans exclusive, et sans admettre a priori les catégories élaborées par les représentants de telle ou telle religion établie : les notions de secte, de courant, d’hérésie etc. peuvent se révéler des catégories pertinentes dans certains contextes, mais ne peuvent être définies à partir d’une posture d’autorité dogmatique. On pourra se référer au point de vue exprimé à ce propos dans le communiqué commun de l’European Association for the Study of Religions (EASR) et de l’International Association for the History of Religions (IAHR) publié en mai 2017.

    La dimension « pratique » de nos études va dans ce sens. Nous travaillons d’abord à partir des productions et éléments d’analyse issus de la pratique religieuse : textes, discours, représentations, objets, images, organisation de l’espace, hiérarchies, cultes et pratiques rituelles etc.

    L’étude pratique des religions ne peut donc pas se confondre avec une approche théologique ou para-théologique, ni considérer comme des catégories pertinentes des concepts et notions en relevant : par exemple des notions comme la « spiritualité » ou « l’intériorité » ne sont pas des catégories heuristiques du point de vue des sciences humaines. En revanche il est souvent indispensable de prendre en considération la façon dont les discours religieux définissent leurs propres catégories. Paul Veyne et John Scheid, inter al., ont ainsi montré l’utilité de la catégorie du « croire » en la confrontant aux usages et pratiques des sociétés grecques et romaines anciennes (John Scheid, 2005, Quand faire, c’est croire : les rites sacrificiels des Romains, Paris : Aubier ; Paul Veyne, 2014, Les Grecs ont-ils cru à leurs mythes ? Paris : Le Seuil). De même pourra-t-on interroger le sens et l’usage de notions telles que « la tradition, » « le sacré », et bien d’autres.