La Construction internationale de la Réforme et l’espace romand à l’époque de Martin Luther
Sous la direction de Daniela Solfaroli Camillocci, Nicolas Fornerod, Karine Crousaz et Christian Grosse
Dans les premières années de diffusion de la Réforme, l’espace romand a représenté un laboratoire d’expériences originales et cruciales pour l’histoire religieuse européenne. À partir des marges géographiques et zones de passages, ce collectif interroge les dynamiques complexes des confrontations religieuses.
In the first years of the spread of the Reformation, the French-speaking part of Switzerland was a laboratory for original experiments crucial to European religious history. From the geo- graphical margins and zones of passage, this collective work questions the complex dynamics of religious confrontations.
François De Vriendt – Philippe Desmette (éd.) LES SAINTS ANCIENS AU TEMPS DE LA RÉFORME CATHOLIQUE DÉCLIN OU RENOUVEAU ?
Si tous les saints ont acquis valeur de témoins de la foi aux yeux des fidèles catholiques, leurs actes, leurs exemples et leurs messages ont été reçus de manière très diverse selon les époques. Les quatorze contributions de cet ouvrage envisagent l’évolution de la popularité des «vieux» saints médiévaux – premiers évêques, martyrs locaux, fondateurs et fondatrices d’abbayes, vierges inspirées, missionnaires antérieurs à l’an mil – à l’époque de la Réforme catholique, du XVI au XVIII siècle. Ces témoins des premiers siècles touchent-ils encore les cœurs et les âmes des fidèles, parfois plus d’un millénaire après leur disparition? Leurs miracles, leurs sanctuaires, leurs reliques suscitent-ils toujours l’adhésion? Leur ancienneté est-elle gage d’autorité ou désavantage par rapport aux saints modernes et à leurs valeurs ? Les réponses surgiront au détour de nombreux cas de figure choisis en France, dans les Pays-Bas habsbourgeois et le Saint-Empire. Celles-ci éclairent des domaines aussi variés que l’histoire intellectuelle et littéraire, les identités locales, les conceptions religieuses et les supports médiatiques offerts par l’imprimé, la gravure ou la peinture. À travers cette problématique, s’observe le dialogue entre deux âges d’or du catholicisme: celui des origines, à la geste souvent légendaire, et celui de la reconquête des esprits entreprise par l’Église, marqué par une efflorescence des arts et des rites, une volonté d’uniformisation de la liturgie et un essor de l’érudition.
Les auteurs
Nicolas Balzamo (Université de Neuchâtel) – Jean-Marie Cauchies (Université Saint-Louis, Bruxelles/Université catholique de Louvain) – François De Vriendt (Société des Bollandistes) – Philippe Desmette (Université Saint-Louis, Bruxelles) – Pierre Antoine Fabre (École des hautes études en sciences sociales, Paris) – Philippe George (Liège) – Fabienne Henryot (École nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques, Lyon) – Jean-Pascal Gay (Université catholique de Louvain) – Nicolas Guyard (Université Lyon 2 Lumière) – Marc Lindeijer (Société des Bollandistes) – Philippe Martin (Université Lyon 2 Lumière) – Ludovic Nys (Université Polytechnique Hauts-de-France, Valenciennes) – Alexander Soetaert (Katholieke Universiteit Leuven) – Éric Suire (Université Bordeaux Montaigne).
Colloque international Paris, les 16-18 septembre 2021
LES PROPHÈTES ITINÉRANTS ITINERANT PROPHETS
أنبياء جوّالون
Réécritures, appropriations et métamorphoses des figures prophétiques dans les textes religieux, littéraires et historiographiques de l’Islam prémoderne Rewritings, Appropriations and Metamorphoses of Prophetic Figures in the Religious, Literary and Historiographical Texts of Pre-modern Islam
تحوّلات الشخصيّة النبويّة وإعادة صوغها وتكييفها
في المصادر الدينيّة والأدبيّة والتاريخيّة الإسلاميّة في العصور ما قبل
الحديثة
ORGANISATEURS Mehdi Azaiez, UC Louvain Rémy Gareil, Université Lyon 2 - UMR 5648 CIHAM Iyas Hassan, Sorbonne Université – UMR 8167 Orient & Méditerranée
Les propositions de communications sont à envoyer, au plus tard le 26 mars 2021, à l’adresse suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Les sociétés musulmanes contemporaines sont confrontées, depuis le XIXe siècle, à une recomposition du religieux qui s’exprime aussi bien par des phénomènes de sécularisation que par des processus de « réislamisation ». Si la question de la sécularisation est antérieure au XIXe siècle (cf. les jurisprudences autour du « droit des affaires » pour notamment contourner l’interdit de l’usure), celle de la « réislamisation » remonte, elle, au XVIIIe siècle avec l’émergence du wahhabisme et sa remise en cause de pratiques identifiées à des innovations blâmables ( bid‘a ). Cette dernière tendance s’accentue au cours du XXe siècle avec l’émergence de discours se revendiquant de la réforme et prônant un « retour » à des pratiques présentées comme celles de l’islam « des origines ». Ces courants se proposent de revenir à ce qui est conçu comme la source par excellence, le Coran. Politiques ou apolitiques, ces nouvelles interprétations de l’islam ont gagné l’ensemble des sociétés musulmanes selon des modalités et des temporalités différentes. Elles connaissent, depuis le dernier quart du siècle, de nouvelles mutations allant de pair avec l’émergence de nouveaux usages du Coran, à un moment où les sociétés étudiées connaissent de profonds changements culturels (progrès d’alphabétisation, hausse du taux de scolarisation, diffusion des nouvelles technologies, accession plus large au savoir), sociaux ( extension des droits de la femme), économiques (augmentation de la part de la population active, élévation du niveau de vie) et politiques.
Ces nouveaux usages du Coran et la redéfinition des pratiques religieuses qu’ils induisent sont essentiels à étudier dans la mesure où ils nous informent sur les places variées que le livre saint occupe et les relations entretenues avec d’autres textes ou espaces. Par exemple, certains versets du Coran ont fait leur apparition dans des espaces inhabituels comme les murs des rues, les magasins, les marchés, les écoles, sur les voitures en guise de protection, etc. Il en va de même pour la récitation des sourates qui, si elle relève d’un usage ancien comme au moment des prières rituelles intervient également dans d’autres cadres comme lors des cérémonies officielles non religieuses. Plus encore, ces récitations deviennent le préambule lors de la prise de paroles dans le cadre d’une conférence ou en début de journal télévisé. Aussi, les liens récemment apparus entre chansons profanes et récitations coraniques soulignent la porosité qui réside entre ces deux styles, comme l’illustre bien l’exemple d’Oum Kalthoum formée au chant par la récitation du Coran, à l’école puis à la mosquée, aux côtés de son père.
Enfin, le livre du Coran, désigné par le mot mushaf en arabe, vendu par milliers à des prix bon marché, se décline sous des formes de plus en plus variées (livres de différentes tailles, reliés ou non, avec ou sans étui, étui en velours ou bien en cuir, pouvant inclure une fermeture Éclair ou pas). Depuis quelques années, l’introduction des nouvelles technologies dans la fabrication et la diffusion du livre saint a permis la conception de « gadgets coraniques » à l’origine de nouveaux modèles tels que le mushaf aux pages parfumées, le mushaf au stylo électronique audio, le mushaf numérique, le mushaf digital sur les téléphones portables (« smartphone »), ou encore le mushaf en ligne, traduit en plusieurs langues (français, anglais, espagnol, allemand, hollandais, berbère, etc.).
Ces observations conduisent à examiner comment ces changements de la pratique coranique s’accompagnent d’une modification du rapport des fidèles au texte, à sa transmission et plus globalement à l’islam.
Cet atelier doctoral entend examiner les modalités de cette reconfiguration en étudiant les incidences et les recompositions induites par ces nouveaux usages du Coran dans les activités ordinaires des croyants, y compris l’éducation religieuse. Il s’agit de focaliser l’analyse sur l’expérience pratique de manière à rendre compte des mécanismes de l’adhésion et de l’impact de la pratique sur les subjectivités religieuses. Ce choix méthodologique implique d’analyser les formes tangibles à travers lesquelles l’islam se manifeste et de prêter attention aux pratiques individuelles et sociales dont elles font l’objet dans les espaces à la fois publics et privés : habitations, magasins, établissements d’enseignement, moyens de transport, hôpitaux, etc. Il sera aussi question de s’intéresser à la façon dont la circulation du texte coranique aux côtés d’autres livres religieux (comme les hadiths qui rapportent les faits et dits du Prophète, les tafsîr qui désignent l’exégèse coranique ou encore les Qassaïdes qui rassemblent les écrits de Cheikh Amadou Bamba, fondateur du mouridisme, confrérie soufie sunnite) a donné lieu à l’apparition de nouvelles pratiques cognitives telles que l’indexation du texte coranique ou encore la comparaison avec d’autres textes, religieux ou non.
Autrement dit, il sera question d’étudier si cette nouvelle capacité aussi bien à parcourir le Coran à tout moment et en toute circonstance, qu’à le lire en relation avec d’autres textes poétiques et/ou religieux permet une approche plus critique du Coran allant de pair avec de nouvelles interprétations.
Cet atelier doctoral tentera donc de dessiner une autre approche de l’islam, éloignée des représentations et plus proche de l’expérience religieuse et sociale. Cette démarche se veut résolument pluridisciplinaire avec des entrées qui relèvent de l’anthropologie culturelle, de la sociologie et de l’histoire religieuse, mais aussi de la sociologie du politique, de la géographie ou encore de l’exégèse islamique. Elle souhaite également être comparative, en faisant appel aux connaissances de chercheurs et chercheuses travaillant sur des textes et des situations issues des autres religions monothéistes.
Public visé :
Doctorants inscrits dans des universités en Europe et au Maghreb travaillant surdes thématiques religieuses en relation avecl’islam contemporain (XIXe-XXIe siècles).
Une douzaine de doctorant.e.s et quelques post- doctorant.e.s seront sélectionné.e.s par appel à candidatures.
Les dossiers sont attendus avant le 15 février 2021. Annonce des dossiers retenus : fin mars 2021
Nous avons le plaisir de vous annoncer la création d’un lieu d’information, d’échanges, de cours, voulu original, libre de toute allégeance, de tout contrôle idéologique, confessionnel, politique, portant sur l’art chrétien d’Orient et d’Occident, d’Europe et d’ailleurs.
Nous ? Emanuela Fogliadini, italienne évidemment, native de Varèse, et François Bœspflug, français en dépit d’un nom d’origine souabe très répandu sur les bords du Rhin, de Bâle à Rotterdam. Il est professeur émérite de l’université de Strasbourg, théologien, historien de l’art et de l’histoire comparée des religions. Elle est professeur à la faculté de théologie de Milan, spécialiste de tout ce qui est byzantin et orthodoxe de près ou de loin, titulaire de deux thèses de doctorat, dont la plus récente, soutenue à la Sapienza de Rome en 2017, porte sur l’église de Chora, ce bijou dont le président turc Erdogan a décidé de la retransformer une mosquée.
Notre initiative procède du désir de faire goûter la beauté, la diversité et la profondeur de l’art chrétien et d’en révéler les perles cachées. Avec ce désir nous comptons donner vie à un riche programme de cours et de focus, à travers une plate-forme en ligne qui permette un échange interactif entre les participants.
Afin de permettre à beaucoup de rejoindre de participer à cette aventure, l’Academy for Christian Art s’est constituée en Association culturelle. Ceux qui en partagent l’esprit et les objectifs sont les bienvenus et peuvent en devenir membres. Voici l’adresse du site : www.academyforchristianart.com. Vous y trouverez les dates, le programme et les conditions d’inscription.
Le logo de notre Academy entend suggérer l’idée de traversée : la proue du navire est la métaphore d’un voyage de découverte et d’exploration qui vise à conduire loin ceux qui voyageront avec nous. Pour désigner avec précision notre voyage, sa destination et son esprit, nous avons ajouté le chrismon, signe formé de la superposition des deux premières lettres Chi et Rho du nom du Christ en grec.
La tradition dans le judaïsme hellénistique : Entre identité juive et culture grecque. Entretien avec Smaranda Marculescu
Smaranda Marculescu est helléniste, ingénieure d’études à l’Institut d’histoire des représentations et des idées dans les modernités (IRHIM, ENS de Lyon). Elle travaille sur des thématiques liées au judaïsme hèllenistique, à la littérature chrétienne et aux questions de réception de l’Antiquité à l’époque moderne.
Vidéo réalisée dans le cadre du groupement d'intérêt scientifique "Religions. Pratiques, textes, pouvoirs". Avec le concours du Laboratoire d'Histoire et Sources des Mondes Antiques - HiSoMA. Juin 2020 - Montage et réalisation : Jeff Loch, Guillaume Bady & Philippe Martin
“C’est peut-être le seul homme libre que je connaisse. Et ceci explique l’étendue et la qualité de ses réussites.”
Théodore Monod, 1954, Préface à Dieux d’Afrique
Essai anthropologique ? Portrait « transculturel » ? Récit d’aventure ? Tout cela à la fois, et plus encore... Ce livre aux accents parfois biographiques consiste en une analyse détaillée de l’oeuvre artistique et scientifique de Pierre Fatumbi Verger (1902-1996).
Photographe en rupture de ban et voyageur au long cours enquête d’altérité, Verger est devenu ethnologue, botaniste, historien. À partir de 1946 et jusqu’à sa mort, il a consacré cinquante années de recherches aux cultures noires du Brésil et d’Afrique (Nigeria, Bénin), au monde transocéanique des divinités orixás et voduns. Il fut initié au candomblé à Salvador de Bahia, à la divination d’Ifá en pays yoruba (où il renaquit symboliquement sous le nom de Fatumbi), ainsi qu’à plusieurs sociétés secrètes. Homme de l’image initialement méfiant et critique envers l’écriture, il finit par rédiger des sommes ethnographiques pour montrer la richesse et la spécificité de ces cultures de l’oralité. Jérôme Souty propose aussi une réflexion plus générale sur l’originalité et la portée de l’expérience de Pierre Verger. En effet, cette « oeuvre-vie » invite à renouveler les méthodes et à reconsidérer certains enjeux de l’anthropologie : empathie, partage du savoir et restitution locale de la connaissance, initiation du chercheur et nature du « secret », critique de l’ethnocentrisme, articulation image/écriture/oralité...
La photographie autour du monde, entre art et document, fut d’abord pour Pierre Verger un moyen d’évasion et de rencontre, avant de devenir un formidable outil de recherche.
Cet ouvrage, qui compte 80 photographies choisies par l’auteur, analyse la pratique photographique de Verger sur le terrain, son usage des images dans la recherche, ainsi que le statut des images dans le candomblé.
Jérôme Souty est docteur en anthropologie sociale (EHESS Paris, 2005), chercheur, traducteur. Depuis 1994, il s’est largement consacré à l’étude des religions, cultures et patrimoines afro-brésiliens ainsi qu’à l’œuvre-vie de Pierre Verger. Il réside à Rio de Janeiro depuis 2004 et poursuit des recherches à l’interface art/anthropologie, en anthropologie urbaine, et sur la question du genre. En France, il a aussi publié Motel Brasil, Une anthropologie des love hotels (Riveneuve, 2015) et La Rencontre des cultures (Le Cavalier Bleu, 2011).
« Je ne suis pas superstitieux : cela porte malheur. » Absurde, la boutade d’Alphonse Allais ? Pas si sûr. Il n’y a pas de définition claire et sûre de la superstition. Mais il existe une multitude de discours destinés à la détruire, la combattre et la disqualifier.
D’où cette anthologie sans égale qui, dressant l’histoire et la géographie du mot, établit un panorama complet de la culture globalisée. Qui, de la Renaissance à aujourd’hui, en passant par la Réforme, les Lumières, le Romantisme, la Belle-époque, dessine un tableau exhaustif de la modernité conquérante. Qui, de l’Europe à tous les continents, établit une recension détaillée de la confrontation des civilisations.
Une anthologie qui, entre descriptions et caricatures, critiques et injures, découvertes et préjugés, enrôle à son service Montaigne, Spinoza, Descartes, Bayle, Kant, Bergson et Nietzsche, mais aussi Luther, Goethe, Sand et Hugo, et encore les écrivains voyageurs, scientifiques ou polémistes, non sans réserver quelques surprises dont Frazer, l’anthropologue défenseur des « sauvages » et de leurs « crédulités ».
Avec, au bout du compte, une belle leçon éthique : si l’on veut aller au-devant de l’autre dans sa différence, alors faut-il se faire une raison de sa croyance.
Une somme indispensable, un plaisir de lecture.
Tous trois savants, universitaires et chercheurs, Boris Klein (Lyon-II), Philippe Martin (Lyon-II) et Sébastien Roman (ENS) ont allié leurs connaissances historiques, philosophiques et littéraires pour diriger cette anthologie critique des grands textes sur la superstition.
Pourquoi, en passant du corps humain au corps social, l’événement épidémique provoque-t-il immanquablement un séisme religieux ? Comment engage-t-il simultanément toutes les figures de la Providence divine, punisseuse, guérisseuse, horlogère, éthique ou miséricordieuse ? Comment divise-t-il profondément toutes les confessions, les forçant à penser et à agir autrement ?
De la peste antique et médiévale au coronavirus contemporain, en passant par les varioles, les choléras et les grippes modernes, sans oublier le persistant sida, de Paris, Rome, Boston à Istanbul, Moscou, Islamabad, des cathédrales gothiques aux pagodes bouddhiques en passant par les synagogues sépharades et les mosquées chiites, voici le panorama époustouflant du face-à-face historique et mondial des religions face à l’irruption d’un mal invisible, incompréhensible et implacable.
Cette étude sans précédent montre que nous n’avons rien inventé. Les hiérarques religieux ont pavé la voie des gouvernants politiques. Mobilisations sanitaires, mesures préventives, ritualisations collectives, discordances scientifiques, recherches de boucs émissaires, réflexes complotistes, contestations populaires : le clerc d’Église d’autrefois et le clerc d’État d’aujourd’hui ont à affronter la même crise de l’explication, de la certitude, de la résilience. Et ils le font avec les mêmes moyens. Car tous deux doivent restaurer la croyance, ici sacrée, là séculière.
Cette somme sans concession, qui renseigne comme jamais, amuse souvent, effraie parfois, et conduit ainsi à la plus cruciale des questions actuelles : et si les images de Saint-Pierre, Lourdes, La Mecque, Bénarès vides pour la première fois indiquaient que la Covid-19 a effectivement inauguré une nouvelle page dans l’histoire de l’humanité ?
Historien, professeur à l’université de Lyon-II, Philippe Martin est également directeur de l’Institut supérieur d’étude des religions et de la laïcité. Il a publié, entre autres, Le théâtre divin. Histoire de la Messe, xvie-xixe siècle.