SOCIETE DES BOLLANDISTES Research institute & Library – Est.1607
« Ils estoient la merveille de leur siecle »
Le culte des saints fondateurs et tutélaires antérieurs à l’an mil à l’époque de la réforme catholique
Université Saint-Louis Bruxelles 24-25 octobre 2019
Jeudi 24 octobre
9h00 Philippe DESMETTE (USL-B) et François DE VRIENDT (Société des Bollandistes) Introduction
9h15 Alexander SOETAERT (Katholieke Universiteit Leuven)
Les saints anciens locaux et régionaux dans les recueils hagiographiques des anciens Pays-Bas au XVIIe siècle
9h45 Philippe DESMETTE (Université Saint-Louis, Bruxelles) Les saints du haut Moyen Âge sous la plume d’Étienne Binet
10h15 Pause
10h30 Philippe GEORGE (Université de Liège)
Comment « refleurir » les saints liégeois: Lambert, Hubert, Remacle … et les autres ?
11h00 Marc LINDEIJER (Société des Bollandistes)
La promotion artistique des saints carolingiens de Brabant au XVIIe siècle: entre retables baroques et images de dévotion
11h30 Discussion
13h15 Pierre-Antoine FABRE (Paris, École des Hautes Études en Sciences Sociales) Que cherchaient les jésuites de la fin du XVIe siècle dans les catacombes ? Des anciens martyrs aux nouveaux saints
13h45 François DE VRIENDT (Société des Bollandistes)
Cur non licebit hic gesta eorum, ex iisdem accepta scriptoribus, commemorare ? Le rôle des premiers Acta Sanctorum des Bollandistes dans la préservation et la perception des anciens saints fondateurs (Nord-Ouest de l’Europe)
14h15 Fabienne HENRYOT (École nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques)
Martin Meurisse et l’histoire des évêques de Metz (1634): l’érudition au service de la sainteté
Vendredi 25 octobre
9h Ludovic NYS (Université de Valenciennes)
Le culte de sainte Libaire de Grand de l’Antiquité tardive à la période moderne. Approche iconographique
9h30 Jean-Pascal GAY (Université catholique de Louvain)
Un Guénolé moderne ? Les fondateurs du monachisme breton entre érudition, dévotion et légitimation aux XVIIe et XVIIIe siècles
10h Nicolas GUYARD (Université de Lyon 2)
Réformer par l’exemple. Le rôle des Vies des saintes fondatrices dans la réactualisation des modèles et normes des religieuses régulières au XVIIe siècle
10h30 Pause
10h45 Nicolas BALZAMO (Università di Roma I)
L’apostolicité des églises de France et les controverses savantes générées par cette question au XVIIe siècle
11h15 Éric SUIRE (Université de Bordeaux)
Les saints du haut Moyen Âge dans l’hagiographie gallicane à la fin du règne de Louis XIV (1680-1715)
11h45 Discussion
12h15 Philippe DESMETTE (USL-B) et François DE VRIENDT (Société des Bollandistes): Conclusions
Adresse du colloque :
Université Saint-Louis 6, rue de l’Ommegang local Om.21 (2e étage)
Convictions religieuses et ajustements de la norme
Organisée par l’UMR DRES 7354 - Equipe droits et religions
Vendredi 5 juillet 2019
En précisant dans son arrêt du 22 novembre 2017 et à la suite de l’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne « qu’il appartient à l’employeur de rechercher si, tout en tenant compte des contraintes inhérentes à l’entreprise et sans que celle-ci ait à subir une charge supplémentaire, il lui est possible de proposer à la salariée un poste de travail n’impliquant pas de contact visuel avec ces clients, plutôt que de procéder à son licenciement », la chambre sociale de la Cour de cassation n’a-t-elle pas ouvert la voie aux ajustements de la norme lorsque son application au cas concret pose question au regard du respect d’une liberté (ici la liberté de religion), suscite un conflit de valeurs ou de normes, risque d’engendrer une discrimination ?
C’est à l’articulation problématique de l’impératif juridique et de l’impératif religieux qu’est consacrée cette quatrième édition des Rencontres Droit et Religion, qui s’appuie sur le dossier du n°7 de la Revue du droit des religions consacré à ce thème.
Qu’il s’agisse de travailler sur les techniques juridiques aptes à concilier les normes en conflit ou de procéder à l’analyse de leur implémentation par les États, les points de vue sur les ajustements de la norme positive aux convictions religieuses sont à tout le moins très différents, une partie de la littérature juridique les réfutant, une autre partie les accueillant volontiers tandis qu’une dernière est plus sceptique. Il est vrai que cette démarche d’ajustement ou d’aménagement de la norme au cas particulier soulève in-terrogations, résistances et critiques. Elle orienterait la gestion du droit vers des solutions au cas par cas ou « sur mesure ». Cette approche « casuistique » réduirait la sécurité juridique, elle pourrait conduire à un effritement de la norme commune.
Accommodements raisonnables, principe de proportionnalité, concordance pratique, mise en balance des intérêts… sont autant de méthodes qui peuvent être empruntées pour ajuster la norme commune aux convictions religieuses. Toutefois, ces différentes notions sont parfois improprement utilisées et leur mise en œuvre étatique se révèle complexe et souvent déceptive.
Le programme des quatrièmes Rencontres Droit et Religion s’organise en deux sessions complémentaires, chacune éclairant à sa manière la problématique. Ces deux sessions sont mises en perspective par deux conférences, la première donnant le cadre général de la protection des droits fondamentaux, et la dernière ouvrant vers une perspective inédite, en contrepoint, à savoir l’ajustement des règles religieuses à la norme étatique.
Contact : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Manifestation validée au titre de la formation continue des avocats
Maison Interuniversitaire des Sciences de l’Homme Alsace
5 allée du Général Rouvillois - 67083 Strasbourg
Accès depuis l’aéroport
Prendre le train (TER) jusqu’à la gare centrale de Strasbourg
Accès depuis la gare
Tramway « C » direction Neuhof Rodolphe Reuss, Arrêt « Observatoire » (15mn)
University of Chicago, 6 rue Thomas Mann, 75013 Paris
Le 6 juin de llh à 19h et le 7 juin de 9h30-13h
Colloque international organisé par
Leora Auslander (University of Chicago), Naomi Davidson (Université d'Ottawa, University of Chicago in Paris), Florence Rochefort (CNRS-EPHE-PSL) et Michelle Zancarini-etFournel (Université de Lyon 1)
La cantine scolaire, et le repas de midi qui y est servi, est un espace central dans la construction d'un habitus national républicain et, en principe, laïque. Le déjeuner à la cantine est donc un lieu pour inculquer les valeurs françaises aux enfants. Pendant ces deux jours, nous souhaitons identifier de nouvelles pistes de recherche pour aborder ces questions à partir des travaux historiographiques, ethnographiques, littéraires, et sociologiques sur la cuisine « française » ; la nourriture dite « religieuse » entre public et privé au passé et au présent ; et le corps « pratiquant » comme cible d'intervention étatique. Pour élargir les cadres de ces discussions ; des practicien.ne.s venue.s des écoles, et des mairies et des institutions aborderont ces mêmes questions et des chercheuses/ chercheurs évoqueront des comparaisons transnationales ainsi que d'autres controverses politico-religieuses.
Conférence Les morts judiciaires : le rôle du médecin légiste 20 novembre 2018
17h00 — 18h45 Haute école de travail social et de la santé | EESP | Lausanne Auditoire B 040 Chemin des Abeilles 14 - 1010 Lausanne - Suisse
Cette conférence est organisée dans le cadre du lancement du CAS (Certificate of Advanced Studies) d’intervenant·e spécialisé·e dans les enjeux de fin de vie et du deuil
Le nouveau CAS d’intervenant·e spécialisé·e dans les enjeux de fin de vie et du deuil vise à favoriser la mise en réseau des professionnel·le·s concerné·e·s de près ou de loin par la fin de vie, la mort ou le deuil et à faciliter leur coordination, en étoffant leurs connaissances et en confrontant leurs pratiques professionnelles respectives sur ces questions. Dans l’esprit interdisciplinaire qui caractérise l’ouverture de ce CAS, les objectifs et principaux contenus de cette formation seront présentés avant d’entrer au coeur du sujet avec une conférence qui exposera le travail des médecins légistes et ses enjeux.
Contact : Maurice Avramito Assistant HES, HETS&Sa | EESP Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 021 651 68 06
Vendredi 9 novembre 2018 Strasbourg - MISHA - Salle Europe
Les Rencontres Droit et Religion visent à échanger sur l’appréhension du fait religieux par le droit et sont aussi l’occasion d’une présentation des actualités éditoriales en la matière. La troisième édition de ces Rencontres a pour thème de réflexion « La liberté de religion en débats ».
L’émergence de la liberté de religion dans les États européens résulte d’un processus pluriséculaire et le principe de sa protection dans le cadre d’un État de droit fait aujourd’hui consensus. Or, l’encadrement juridique du fait religieux a été façonné ces dernières décennies sous l’effet d’évolutions sociales majeures, entre sécularisation, recomposition et pluralisation des identités et traditions religieuses. Il paraît peu probable que ces mutations profondes soient demeurées sans répercussions sur l’exercice de la liberté de religion, désormais susceptible de recouvrir des convictions et pratiques qui ne se fondent plus dans les usages et valeurs sociales partagées – ou supposées telles – voire viennent les heurter. Si l’enjeu de sa proclamation appartient à l’histoire, quelle est la physionomie contemporaine du droit de croire et pratiquer sa religion?
Une réflexion à l’échelle européenne renvoie non seulement à l’émergence de sujets communs, mais aussi à un espace des droits et libertés fondamentaux marqué par le système de la Convention européenne des droits de l’homme et la jurisprudence de la Cour de Strasbourg. Plus récemment, la CJUE s’est prononcée sur la non-discrimination à raison de la religion en matière d’emploi : dans quelle mesure assiste-t-on à l’émergence d’une jurisprudence spécifique en la matière ?
Parmi les systèmes nationaux, le cas français continue d’incarner une spécificité tenant à la laïcité comme principe d’organisation des rapports entre les pouvoirs publics et les religions, mais également comme valeur sociale forte. Or, la proclamation de la liberté de religion repose sur des sources éparses, renvoyant à une reconnaissance fragmentée. À la fois individuelle et collective, la liberté de religion se décline selon les textes et la jurisprudence en liberté religieuse, liberté de conscience, liberté de croyance, droit à la liberté religieuse, ou encore liberté de culte. Ces variations affecteraient-elles la mise en œuvre de la liberté de religion, en particulier dans sa dimension individuelle ? Celle-ci est notamment protégée à travers le principe de non-discrimination, qui constitue ici un angle d’analyse d’une distinction entre les deux dimensions de la liberté de religion, individuelle et collective, connaissant l’importance octroyée au principe d’autonomie des groupes religieux malgré une perte d’emprise des institutions religieuses et une individualisation des croyances. Enfin, le contexte actuel pourrait être à l’origine de nouvelles limitations de la liberté de religion. Ainsi, la pérennisation de mesures relevant de la législation sur l’état d’urgence touche un aspect essentiel de la liberté de religion, à savoir l’exercice du culte dans les lieux qui lui sont consacrés.
Programme :
8h45-9h15 – Accueil et introduction Vincente FORTIER et Anne FORNEROD, UMR DRES
9h15-12h15 Session 1.
La liberté de religion : une spécificité européenne ? Discutante : Mathilde PHILIP-GAY, Université Jean Moulin Lyon 3
Ancrage(s) historique(s) d’une liberté à vocation universelle Valentine ZUBER, EPHE-GSRL
Liberté de religion et « paradigmes » européens des relations État-religion Alessandro FERRARI, Université d’Insubrie (Come-Varese)
10h30-11h00 Pause
Discutante : Françoise CURTIT, UMR DRES
La jurisprudence de la CEDH, reflet d’une spécificité européenne de la liberté de religion ? Gérard GONZALEZ, Université de Montpellier
Vers une jurisprudence de la CJUE ? Mélanie SCHMITT et Fleur LARONZE, UMR DRES
14h00-16h00 Session 2. Une spécificité du contexte français ?
Discutante : Vincente FORTIER, UMR DRES
Une consécration fragmentée de la liberté de religion en droit français Pierre-Henri PRÉLOT, Université de Cergy-Pontoise
Le juge judiciaire, garant de la liberté de religion ? Clara DELMAS, Université Jean Moulin Lyon 3
Liberté de religion et lutte contre le terrorisme Frédéric DIEU, Conseil d’État
16h00-16h30 Rapport de synthèse Louis-Léon CHRISTIANS, Université catholique de Louvain
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Manifestation validée au titre de la formation continue des avocats
Maison Interuniversitaire des Sciences de l’homme Alsace 5 allée du Général Rouvillois - 67083 Strasbourg
Accès depuis l’aéroport Prendre le train (TER) jusqu’à la gare centrale de Strasbourg
Accès depuis la gare Tramway « C » direction Neuhof Rodolphe Reuss, Arrêt « Observatoire » (15mn)