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Actualités

Timbuktu Institute Juin 2020Le Timbuktu Institutepublie avec le soutien de la Fondation Konrad Adenauer une série de notes sur la société civile à l'épreuve de la pandémie COVID-19 au Sahel.

 

Note d'analyse n° 1

La réponse des acteurs religieux à la pandémie Covid-19 au Sahel

 

Recherche réalisée entre le 15 mars et le l er juin 2020 en Mauritanie, au Mali, au Burkina Faso, au Niger, au Tchad et au Sénégal.

  • Sous la direction de Bakary Sambe, Directeur du Timbuktu lnstitute
  • Chargés de recherche: Vague Samb, Pôle État de droit, gestion des conflits et dialogue politique ; Mbassa Thioune, Pôle radicalisation des jeunes et résilience
  • Avec la contribution des chercheurs-associés du Timbuktu lnstitute
  • Veille internet et réseaux sociaux: Joseph Christophe A. Diouf, Basile Faye, Mamadou Lamine Diémé

Sources : réseau de chercheurs-associés (30) et enquêteurs locaux (20) du Timbuktu lnstitute, veille internet et réseaux sociaux, participation aux groupes WhatsApp religieux et communautaires, rencontres avec les parties prenantes au Sahel.

 

 

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La liberté de conscience

Histoire d’une notion et d’un droit

Dominique AVON

La liberté de conscience a été conçue comme une possibilité de croire, de changer de croyance ou de ne pas en avoir. Lors de son inscription dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ce droit individuel a néanmoins suscité des réserves ou oppositions qui ont empêché sa déclinaison constitutionnelle par plusieurs États-membres. Une génération plus tard, la contestation de la liberté de conscience s’est trouvée renforcée au nom de la reconnaissance de sensibilités culturelles différenciées. L’enquête historique conduite dans cet ouvrage vise à saisir l’émergence d’une notion, à comprendre les motifs d’adhésion et de rejet, à déterminer les modalités d’expansion de cette liberté, de sa traduction dans des langues qui n’en avaient pas dessiné les contours, ainsi qu’à appréhender les ressorts des remises en question contemporaines. Elle met en exergue la force et la fragilité d’une des libertés fondatrices de la modernité, historiquement située et qui n’a cessé d’être louée ou décriée.

Dominique Avon est directeur d’études à l’Ecole Pratiques des Hautes Etudes (Paris) et directeur de l’Institut d’études de l’Islam et des sociétés du monde musulman. Il a enseigné en Égypte (1992-1994), et été professeur invité au Liban (2004-2005), aux États-Unis (2014) et en Belgique (2015). Ses recherches portent sur le fait religieux contemporain (christianisme et islam), les intellectuels et l’histoire des idées. Parmi d’autres responsabilités, il a codirigé l’IPRA (Institut du pluralisme religieux et de l’athéisme).

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Introduction (Fichier pdf, 278 Ko)

Table des matières (Fichier pdf, 239 Ko)

4e de couverture (Fichier pdf, 30 Ko)

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PARU MINORITES RELIGUEUSES FRANCE COUVSous la direction d’Anne-Laure Zwilling
avec Joëlle Allouche-Benayoun, Rita Hermon-Belot et Lionel Obadia

LES MINORITÉS RELIGIEUSES EN FRANCE
Panorama de la diversité contemporaine

Un éclairage inédit de la diversité religieuse de la France contemporaine, présentant près d’une centaine de groupes religieux présents en France

Sous la direction d’une équipe pluridisciplinaire, près de 80 sociologues, ethnologues, anthropologues, historien, offrent ici une présentation détaillée des groupes religieux présents en France, permettant ainsi une meilleure connaissance de ces mouvements et de leur évolution récente.

Dans une approche inédite, chaque chapitre présente avec précision un groupe religieux. Ces chapitres sont regroupés par grands ensembles confessionnels, ce qui permet de saisir la diversité interne de chacun de ces ensembles. Ce livre présente aussi bien des groupes connus que d’autres qui restent largement à découvrir, des groupes numériquement importants que de très petites communautés. Au-delà de la diversité des monothéismes, qu’il expose en détail, il prend également en compte les religions asiatiques ainsi que des groupes échappant
à ces classements traditionnels.

La présentation de chaque groupe comprend autant les questions de démographie religieuse que le contexte d’implantation, la présence publique, les relations intraconfessionnelles et intrareligieuses, la reconnaissance sociale, la formation religieuse des enfants et des adultes, ou encore l’état de la recherche. Jamais encore un ouvrage n’avait rassemblé en un seul volume une information consolidée, dans une perspective scientifique, sur une telle diversité de groupes religieux. Il permet de saisir tant le positionnement de ces groupes dans l’espace public et les uns par rapport aux autres, que de discerner les grandes lignes de l’évolution récente du paysage religieux.

 

 
 
 
 

 

 

 

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À Lyon, à la fin du XIX' siècle, est créé un dispositif institutionnel destiné à faire connaître les colonies; il suscite la constitution des premières collections africaines. Durant un siècle, les musées} missionnaires ou non1 vont utiliser les objets pour nourrir leur propagande et affirmer leur rôle dans l'expansion de la France d'outre­mer. Les objets africains servent selon le cas de témoins du développement humain (salle d'anthropologie), d'indicateurs du savoir technique des populations (musées coloniaux), d'illustrations du paganisme (musées missionnaires) ou d'objets à valeur spéculative. Les expositions et les musées témoignent de cette histoire. S'ils ont contribué à ancrer stéréotypes et clichés1 ils révèlent aussi l'évolution des regards au gré des intérêts ou des expériences.
Qpels liens la ville de Lyon a-t-elle entretenu avec le continent africain de la fin du XIX' siècle aux années 1960? !mages d'un temps passé aux parfums exotiques de cet outre-mer lointain, l'histoire des collections africaines nous interroge à la fois sur notre rapport à l'objet et sur un héritage dont il ne reste aujourd'hui que peu de traces visibles} mais qui s'inscrit néanmoins dans le débat sur la question de la restitution du patrimoine culturel africain.

 


Laurick Zerbini est maîtresse de conférences en histoire des arts d'Afrique subsaharienne à l'Université Lyon 2. Elie est membre du LARHRA (UMR 5190, CNRS), Axes Religions et croyances. Ses recherches se concentrent sur les expositions et musées missionnaires en croisant le fait missionnaire et l'anthropologie, l'architecture chrétienne en Afrique de l'Ouest et la photographie missionnaire en Afrique de l'Ouest.

 

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