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Les Travaux du GIS

Conférence
Les morts judiciaires : le rôle du médecin légiste
20 novembre 2018

17h00 — 18h45
Haute école de travail social et de la santé | EESP | Lausanne
Auditoire B 040
Chemin des Abeilles 14 - 1010 Lausanne - Suisse

Cette conférence est organisée dans le cadre du lancement du CAS (Certificate of Advanced Studies) d’intervenant·e spécialisé·e dans les enjeux de fin de vie et du deuil

 

Le nouveau CAS d’intervenant·e spécialisé·e dans les enjeux de fin de vie et du deuil vise à favoriser la mise en réseau des professionnel·le·s concerné·e·s de près ou de loin par la fin de vie, la mort ou le deuil et à faciliter leur coordination, en étoffant leurs connaissances et en confrontant leurs pratiques professionnelles respectives sur ces questions. Dans l’esprit interdisciplinaire qui caractérise l’ouverture de ce CAS, les objectifs et principaux contenus de cette formation seront présentés avant d’entrer au coeur du sujet avec une conférence qui exposera le travail des médecins légistes et ses enjeux.

CONF UNIL LAUSANNE 2018 11

 

 

Contact : Maurice Avramito
Assistant HES, HETS&Sa | EESP Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
021 651 68 06

En savoir plus : eesp.ch/conference-fracasso
Entrée libre, sur inscription jusqu’au 13 novembre 2018

Vendredi 9 novembre 2018
Strasbourg - MISHA - Salle Europe

GIS LOGO DRES

Les Rencontres Droit et Religion visent à échanger sur l’appréhension du fait religieux par le droit et sont aussi l’occasion d’une présentation des actualités éditoriales en la matière. La troisième édition de ces Rencontres a pour thème de réflexion « La liberté de religion en débats ».

L’émergence de la liberté de religion dans les États européens résulte d’un processus pluriséculaire et le principe de sa protection dans le cadre d’un État de droit fait aujourd’hui consensus. Or, l’encadrement juridique du fait religieux a été façonné ces dernières décennies sous l’effet d’évolutions sociales majeures, entre sécularisation, recomposition et pluralisation des identités et traditions religieuses. Il paraît peu probable que ces mutations profondes soient demeurées sans répercussions sur l’exercice de la liberté de religion, désormais susceptible de recouvrir des convictions et pratiques qui ne se fondent plus dans les usages et valeurs sociales partagées – ou supposées telles – voire viennent les heurter. Si l’enjeu de sa proclamation appartient à l’histoire, quelle est la physionomie contemporaine du droit de croire et pratiquer sa religion?

Une réflexion à l’échelle européenne renvoie non seulement à l’émergence de sujets communs, mais aussi à un espace des droits et libertés fondamentaux marqué par le système de la Convention européenne des droits de l’homme et la jurisprudence de la Cour de Strasbourg. Plus récemment, la CJUE s’est prononcée sur la non-discrimination à raison de la religion en matière d’emploi : dans quelle mesure assiste-t-on à l’émergence d’une jurisprudence spécifique en la matière ?

Parmi les systèmes nationaux, le cas français continue d’incarner une spécificité tenant à la laïcité comme principe d’organisation des rapports entre les pouvoirs publics et les religions, mais également comme valeur sociale forte. Or, la proclamation de la liberté de religion repose sur des sources éparses, renvoyant à une reconnaissance fragmentée. À la fois individuelle et collective, la liberté de religion se décline selon les textes et la jurisprudence en liberté religieuse, liberté de conscience, liberté de croyance, droit à la liberté religieuse, ou encore liberté de culte. Ces variations affecteraient-elles la mise en œuvre de la liberté de religion, en particulier dans sa dimension individuelle ? Celle-ci est notamment protégée à travers le principe de non-discrimination, qui constitue ici un angle d’analyse d’une distinction entre les deux dimensions de la liberté de religion, individuelle et collective, connaissant l’importance octroyée au principe d’autonomie des groupes religieux malgré une perte d’emprise des institutions religieuses et une individualisation des croyances. Enfin, le contexte actuel pourrait être à l’origine de nouvelles limitations de la liberté de religion. Ainsi, la pérennisation de mesures relevant de la législation sur l’état d’urgence touche un aspect essentiel de la liberté de religion, à savoir l’exercice du culte dans les lieux qui lui sont consacrés.

Programme :

8h45-9h15 – Accueil et introduction
Vincente FORTIER et Anne FORNEROD, UMR DRES

9h15-12h15 Session 1.

La liberté de religion : une spécificité européenne ?
Discutante : Mathilde PHILIP-GAY, Université Jean Moulin Lyon 3

Ancrage(s) historique(s) d’une liberté à vocation universelle
Valentine ZUBER, EPHE-GSRL

Liberté de religion et « paradigmes » européens des relations État-religion
Alessandro FERRARI, Université d’Insubrie (Come-Varese)

10h30-11h00 Pause

Discutante : Françoise CURTIT, UMR DRES

La jurisprudence de la CEDH, reflet d’une spécificité européenne de la liberté de religion ?
Gérard GONZALEZ, Université de Montpellier

Vers une jurisprudence de la CJUE ?
Mélanie SCHMITT et Fleur LARONZE, UMR DRES

14h00-16h00 Session 2.
Une spécificité du contexte français ?

Discutante : Vincente FORTIER, UMR DRES

Une consécration fragmentée de la liberté de religion en droit français
Pierre-Henri PRÉLOT, Université de Cergy-Pontoise

Le juge judiciaire, garant de la liberté de religion ?
Clara DELMAS, Université Jean Moulin Lyon 3

Liberté de religion et lutte contre le terrorisme
Frédéric DIEU, Conseil d’État

16h00-16h30 Rapport de synthèse
Louis-Léon CHRISTIANS, Université catholique de Louvain

COL GIS DRES STRASBOURG ILL 2018

 

 

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Manifestation validée au titre de la formation continue des avocats

Maison Interuniversitaire des Sciences de l’homme Alsace
5 allée du Général Rouvillois - 67083 Strasbourg

Accès depuis l’aéroport
Prendre le train (TER) jusqu’à la gare centrale de Strasbourg

Accès depuis la gare Tramway « C » direction Neuhof Rodolphe Reuss, Arrêt « Observatoire » (15mn)

D.AVON et al. - Faits Religieux et Manuels d Histoire

Faits religieux et manuels d’histoire

Contenus – Institutions – Pratiques
Approches comparées à l’échelle internationale

Sous la direction de Dominique Avon, Isabelle Saint-Martin et John Tolan

Peut-on et doit-on enseigner les faits religieux à l’école ? À quelles conditions un savoir rigoureux et scientifique sur cette question peut-il être dispensé ? Au moment où, plus que jamais, le religieux est l’objet de multiples projections, qu’il est invoqué, voire instrumentalisé, par des acteurs du champ politique et souvent réduit à la violence qu’il génère, il est important que tous ceux qui ont pour mission de produire et de transmettre la connaissance afin de former les futurs citoyens puissent accéder à des outils de réflexion adaptés. Face à des phénomènes religieux, souvent considérés comme excessivement porteurs de charge émotionnelle, il est tentant, pour les autorités politiques comme pour les enseignants, d’éviter de les prendre en considération. Le parti pris de ce livre, fruit du travail de nombreux spécialistes, est d’aller à l’encontre de ce point trop souvent aveugle de l’enseignement. Instruments par excellence de médiation entre les élèves et les professeurs, les manuels scolaires qui traitent des faits religieux sont ici analysés avec le souci de les objectiver au moyen de la méthode historique et de la comparaison non seulement entre des pays de cultures très différentes, mais aussi entre des conceptions idéologiques hétérogènes, voire concurrentes, au sein d’un même pays.

À la hauteur des défis éducatifs actuels, l’intention de cet ouvrage est de mettre en perspective les institutions scolaires, les contenus enseignés et les pratiques pédagogiques afin que le religieux soit apprécié de la manière la plus juste et qu’il participe à la compréhension d’un monde complexe.

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